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"On n'a rien à avec ces débordements, clame-t-il. Saccager, ce n'est pas dans nos codes. On est allés là-bas pour se . On a l'espoir de . On sait que si cela part [url=http://wt.oyiya.com/home.php?mod=space&uid=403956][/url] dans tous les sens, cela pourrait nous préjudice." [url=http://gz.gcihjt.com/iwebsns/home.php?h=43420&app=blog&id=121023&user_id=43420]nike air jordan pas cher Nancy surprend et prend la tête de la Ligue 1[/url] Et d' : "Un ultra, c'est une personne qui donne de son temps pour le club à domicile ou à l'extérieur et l'animation dans les kops."
Dimanche 19 mai, une manifestation des ultras, initialement prévue dans le 16e arrondissement de Paris pour pr?ner le dialogue, a été annulée par le ministre de l'intérieur, . La veille, le PSG aura tenté d', au Parc [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] des Princes à l'occasion de la réception de Brest, les séquelles laissées par les incidents du Trocadéro.
Parmi ces ultras désabusés, figure Jér?me C. (qui n'a pas souhaité son nom), 33 ans, directeur de magasin dans la grande distribution. "On n'est pas tous des ch?meurs écervelés, contrairement au message que le club aimerait bien passer", dit-il. Cet ancien abonné d'Auteuil (1995-2010) pourrait des heures à les vexations que lui a fait la direction. A l'automne 2011, le PSG se rend à Zagreb pour une rencontre de , mais le club, par crainte de débordements, n'a pas organisé de officiel pour ses supporteurs.
Car les griefs adressés à la direction du PSG par les ultras, tant par le noyau dur contestataire – entre 400 et 500 personnes, selon Nicolas Hourcade – que par la majorité moins bruyante de ces supporters historiques, vont au-delà de leur placement dans le stade. Surtout depuis que la tête du club a [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] changé. Le fonds d'investissement américain a en effet laissé la place à Sports Investments (QSI). Et les frondeurs reprochent à QSI de l'histoire du club.
INTERDIT DE STADE
Qui a raison ? Pour le sociologue , spécialiste des supporteurs, "ce qui [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] s'est produit au Trocadéro aurait pu se sur les Champs-Elysées un soir de réveillon. Mais on ne peut pas que les débordements n'ont rien à avec les supporteurs ultras contestataires, notamment tous les jets de projectiles qui ciblaient directement les stewards du PSG".
"Il y a eu de bonnes choses dans la du PSG, qui a pris à bras-le-corps les questions de violence et de racisme, souligne Nicolas Hourcade. Mais le club n'a pas trop su gérer cette d'ultras qui s'est sentie victime collatérale du plan Leproux, et qui a estimé été injustement virée du stade. Finalement, en refusant systématiquement le dialogue avec eux, les dirigeants ont radicalisé certains individus, et une partie des incidents du Trocadéro est liée à l'exaspération de ces gens-là contre le club."
Dans l'entourage de la direction du PSG, on ne voit pas vraiment les choses de la même fa?on : "C'est facile de "c'est [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] pas moi, c'est les autres". Les ultras ont voulu se sur le podium. Ils ne sont pas responsables des pillages, qui sont le fait d'une horde de casseurs, mais ils ont provoqué les débordements. S'ils n'avaient pas été au Trocadéro, il n'y aurait pas eu ce phénomène de foule." Un salarié du club évoque même [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] "un phénomène de vengeance, d'hostilité exacerbée".
Jér?me C. et un ami achètent des places sur Internet, en toute légalité, et rallient Zagreb par leurs propres moyens, pensant tranquillement au match au milieu du public croate. Sur place, ils tombent nez à nez avec Jean-Philippe d'Hallivillée, qui leur refuse l'accès aux tribunes...
Il aurait réussi à les par d'autres. "Ils ont fait le ménage, se plaint Philippe Pereira, ils choisissent leurs supporteurs. Jean-Philippe d'Hallivillée m'a dit : "On s'en fout de vous, le Parc est plein."" Effectivement, le Parc est plein : la fréquentation, qui avait chuté à 29 000 spectateurs, en moyenne par match, l'année post-plan Leproux, est [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] remontée à 43 000 cette saison, boostée par la constitution d'une équipe de foot "galactique".
VEXATIONS
Depuis trois ans, de nombreux supporteurs se plaignent d'être fichés [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] par le club. Plusieurs ont lancé des recours auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés : à l'occasion des matchs du PSG à l'extérieur, il leur est parfois arrivé de un message leur expliquant que le billet qu'ils avaient acheté sur Internet était annulé "en raison de consignes de la préfecture". Dans son règlement, le club parisien interdit en effet à ses supporteurs de se par leur propre moyen dans les stades provinciaux.
Selon Jér?me C., le dialogue entre les dirigeants et les ultras est inexistant depuis l'arrivée de QSI à la tête du club. "On a passé des coups de fil, envoyé des mails, rédigé des chartes de bonne conduite, mais ils ne veulent rien entendre", déplore le trentenaire. Et les événements du Trocadéro risquent d' de l'eau au moulin de ceux qui, au sein du club, refusent d'écouter des supporteurs. Parce qu'ils les trouvent ingérables : "On ne peut pas avec des gens qui ont fait ce qu'ils ont fait, ils n'ont plus aucune crédibilité, confirme [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] un proche de la direction du club. Comment Nasser peut-il avec eux après ce qu'il s'est passé lundi ? On a accueilli un million de spectateurs sur une saison au Parc et il n'y a jamais eu de problème. Le club ne veut plus de ces supporteurs-là."
Dans [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] ce contexte, les positions du club et des ultras semblent figées et inconciliables. "Les Qataris ont attiré un nouveau public, estime Philippe Pereira. Mais il y a parmi ce public des électrons libres, incontr?lables. Certains étaient parmi les casseurs avec le maillot du club sur le dos. On va dans le mur."
Le président actuel du PSG, le Al-Khela?fi, a également maintenu le plan Leproux sur la sécurité. Or les ultras comptaient sur un assouplissement. Ce n'est pas le cas, [url=http://www.lovab.com/profile.php?uid=1]louboutin pas cher Ha ti hanté par la rumeur sur[/url] et ils ne s'en sont jamais vraiment remis : "A son arrivée en 2011, avait promis un dialogue, et dit qu'il nous redonnerait un r?le d'intermédiaire au stade, explique Philippe Pereira. Il nous avait assuré que les mesures du plan Leproux évolueraient. Mais les Qataris les ont laissées en place, en donnant carte blanche à ée." Ce dernier est le responsable de la sécurité du PSG. Et depuis les années 1990 et l'ère du président , il est la bête noire absolue des ultras, à qui il ne fait aucune concession.
S?QUELLES
Le sociologue ajoute : "A la différence des hooligans, qui viennent avant tout pour , soit les supporteurs adverses, soit la police, les ultras sont des groupes structurés, dont l'objectif principal est de leur club, mais comme ils sont dans une vision [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] excessive du supporteurisme, ils vont jusqu'au bout, y compris jusqu'à la violence parfois, pour défendre leurs intérêts ou leurs couleurs."
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Le Parc est plein mais le Parc est mort, se lamente un ultra : "Les Qataris ne veulent plus de banderoles, ni de fumigènes. Avant, le Parc était une citadelle, maintenant il est pathétique. Avant, on avait un de pression, notamment pour la hausse des tarifs. Les Qataris veulent un public de consommateurs. On n'est pas ?a."
Jérémy Laroche, 28 ans, est un ultra, ancien habitué de la tribune Auteuil. Interdit de stade jusqu'en septembre sur décision de la préfecture de de Paris, ce jeune restaurateur est le président de la défunte association Liberté pour les abonnés, dissoute au printemps 2012 "sous la pression du club". Il faisait partie des 300 ultras présents au Trocadéro. Pour notamment ce qu'il pense de ce fameux placement des supporteurs au Parc des Princes. Il refuse d' la responsabilité des incidents.
C'est la conviction de , ex-porte-parole des "Indépendants" de la tribune Boulogne, qui "aime le PSG tel qu'on l'imaginait avant, pas celui des mercenaires". Pour lui, "les Qataris s'imaginent que l'histoire du PSG [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] a débuté la saison dernière", lors de leur rachat du club.
Le président du club à l'époque, , avait alors pris des mesures radicales. Il a dissous deux "kops" ennemis, Auteuil et Boulogne, où se retrouvaient les supporteurs les plus virulents. Et les 13 000 supporteurs concernés ont alors été contraints de se mélanger, de fa?on aléatoire, dans le public. Inadmissible, pour les ultras, dont une partie décida alors de ne plus les pieds au stade.
Alors que la fête rêvée par le club parisien vire à l'émeute, l'étendard fait l'ouverture des "JT". Les incidents sont rapidement imputés aux "ultras", frange de supporteurs historiques du club de parisien. Frange radicale, pour certains. "Nous sommes tristes, de nombreux supporteurs éprouvent de la honte et les premières victimes de ces événements sont les amoureux du Paris-Saint-Germain qui ont été pris en otage par les casseurs et les hooligans", a réagi Jean-Claude Blanc, directeur général du PSG. Ce dernier, comme les autres dirigeants du club, a pris soin de ne pas les ultras.
Car le sujet est sensible. Cette "liberté" que revendiquent les ultras sur leur banderole répond à un conflit qui les oppose depuis trois ans à la direction du PSG. Un conflit [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] sur "la cartographie" du stade. Pour le , il faut évoquer les incidents multiples, parfois violents, entre supporteurs, et, surtout, la mort de deux d'entre eux, , en 2006, et , en 2010.
"UNE VISION EXCESSIVE DU SUPPORTEURISME"