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La réponse de Mme Merkel à cette [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] question est simple?: la croissance ne peut être retrouvée que par la réduction des déficits publics. A l'appui de son affirmation, elle cite les exemples de différents pays, dont l', où l'on a pu simultanément l'accélération de la croissance et la réduction des [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] déficits publics. La simultanéité qu'Angela Merkel observe entre l'accélération de la croissance et la réduction des déficits publics recouvre en effet un lien de causalité. Mais le problème est de quel est le sens de cette causalité?: est-ce que c'est la réduction des déficits publics qui engendre la croissance, comme le prétend Mme Merkel, ou est-ce que c'est la croissance qui entra?ne la réduction des déficits publics??
Telle est la raison pour laquelle Angela Merkel fait de la réduction des déficits publics la priorité des priorités de la politique économique en affirmant avec habileté, mais à tort, que la croissance recherchée par Fran?ois Hollande sera atteinte par la [url=http://www.facebookofmlm.com/Social/blogs/post/168905]barbour uk outlet Des pesticides mortels pour les grenouilles dEurope[/url] réduction des déficits publics.
Le système de l'euro est aujourd'hui parvenu à un point où les intérêts de la France et de l'Allemagne sont devenus inconciliables. La France recherche la croissance, mais l'Allemagne veut la réduction des déficits extérieurs de ses partenaires. L'une ou l'autre devra céder.
Toute la difficulté commence à du moment où l'on pose la question de par quels moyens la croissance peut être retrouvée.
En fait, le débat qui oppose Fran?ois Hollande à Angela Merkel n'a que l'apparence d'un débat de politique économique. Il n'est pas à proprement une discussion autour des meilleurs moyens de la croissance. Car si Fran?ois Hollande a besoin de la croissance, cet objectif n'est pas le souci prioritaire de Mme Merkel qui ne conna?t pas de problème de croissance et d', mais doit face au contraire à des pénuries de main-d'?uvre.
la croissance en France comme en . C'est en effet une [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] évidence qui n'est guère contestable.
Le cheminement par lequel la réduction des déficits publics engendre la croissance suppose [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] la vérification d'une multitude de conditions qui sont difficilement réalisées (il faut en particulier que la réduction des déficits provoque la baisse des taux d'intérêt et ensuite que la baisse des taux d'intérêt provoque la hausse des investissements). La réduction des déficits ne crée pas en soi de la croissance comme toutes [url=http://www.huzhuchina.com/viewthread.php?tid=52700&extra=]woolrich outlet Dany le rouge au conseil dadministration de luniversité de Na[/url] les politiques menées en Europe depuis plus de deux ans nous le montrent abondamment. En revanche, le lien qui va [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] de la croissance à la réduction des déficits est mécanique et immédiat?: la croissance entra?ne mécaniquement la hausse des recettes publiques qui réduit immédiatement [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] les déficits publics.
En réalité, le véritable souci de l'Allemagne est de l'intégrité de la zone euro parce qu'elle en est la principale bénéficiaire, tout en payant le moins possible pour cette intégrité. En effet, les mécanismes inhérents au système de l'euro aboutissent, de manière cumulative, à la compétitivité de l'Allemagne, donc ses excédents extérieurs, et inversement à réduire la compétitivité des autres pays, donc leurs déficits extérieurs. Dans ce système, l'Allemagne ne peut éviter de , d'une manière ou d'une autre, les déficits extérieurs [url=http://www.techcontinue.com/social/profile.php?uid=1]tiffany May I Get Real Bags Internet[/url] des pays déficitaires, soit qu'elle les finance directement, soit qu'elle accorde sa garantie aux prêts que le Fonds Européen de Stabilité Financière leur accorde, soit qu'elle les finance au moyen des que la Bundesbank leur consent par l'intermédiaire de la BCE, qui s'élèvent maintenant au quart du PIB [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] de l'Allemagne.
Dans la confrontation qui l'oppose à Angela Merkel, Fran?ois Hollande doit présentes à l'esprit deux considérations.
La première, c'est que la France n'est pas seule, qu'elle peut le soutien des nombreux pays, en particulier l'Italie et l'Espagne, qui, comme la France, à la différence de l'Allemagne, ont un immense besoin de croissance. La France est la seule puissance qui, avec le concours de ses partenaires, dispose encore de la capacité de s' à l'Allemagne pour l'empêcher [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] d' à l'Europe la politique erronée dont [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] elle est depuis trop [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] longtemps l'inspiratrice.
La seconde, c'est que les marges de man?uvre de l'Allemagne sont plus faibles que celles de la France. Angela Merkel sait que si son intransigeance devait à une désintégration de l'euro, l'Allemagne aurait beaucoup plus à que la France dans cette désintégration.
La seconde voie concerne la politique budgétaire. S'il est évidemment faux de , selon un keynesianisme mal compris, que les déficits publics favorisent la croissance, inversement il faut de de l'annulation des déficits public l'alpha et l'oméga de la politique budgétaire de l'Europe. Nous devons réviser le pacte budgétaire et à la conception raisonnable adoptée au moment de la préparation du Traité de Maastricht qui [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] visait à le montant de la dette publique par rapport au PIB. Cet assouplissement de la politique budgétaire doit en particulier le lancement de grands projets européens, non seulement de grands travaux d'infrastructure, mais surtout de grands projets industriels.
Par conséquent, le souci prioritaire de l'Allemagne est aujourd'hui d'arrêter la progression des financements [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] qu'elle accorde aux pays déficitaires et pour cela son but est de réduire leurs déficits extérieurs. Pour réduire leurs déficits extérieurs, le moyen le plus rapide, puisque dans la zone euro on ne peut plus les dévaluations, consiste à réduire les déficits de leurs publiques.
Si Angela Merkel cède en acceptant d' le pacte budgétaire afin d'accélérer la croissance des pays européens, l'Allemagne devra alors le financement de leurs déficits extérieurs.
Si Fran?ois Hollande cède en acceptant le pacte budgétaire ou toute autre formule d'intégration budgétaire, la France n'obtiendra pas la croissance qu'elle recherche et sera au contraire aspirée dans la spirale dépressive qui a successivement entra?né la , le , l' et l'.
Pour la croissance, la politique économique de l'Europe doit deux voies. La première concerne la politique monétaire de la zone euro. Il n'y aura pas de croissance en Europe tant que l'euro sera surévalué comme il l'est aujourd'hui. La première action pour accélérer la croissance de l'Europe consiste donc à en ?uvre une politique monétaire aboutissant à une baisse substantielle du taux de change de l'euro. La BCE doit simultanément les taux d'intérêt en vigueur dans la zone euro à la fois par la baisse de son taux directeur et par ses interventions sur le marché des dettes souveraines.
C'est dans ces directions, opposées à celles préconisées par , que Fran?ois Hollande doit évoluer la politique monétaire et la politique budgétaire de la zone euro, s'il veut que l'Europe retrouve la croissance.
Par conséquent, a raison de la croissance en tête des priorités de la économique?: obtenons d'abord la croissance et la réduction des déficits nous sera donnée par surcro?t.