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L'Italie a cristallisé les inquiétudes, car son programme d'ajustement fiscal n'était pas à la hauteur. Mais elle n'est sans doute, au même que [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] l'Espagne, qu'un bouc émissaire. Le problème est plus général. Les marchés sanctionnent l'absence de prêteur en dernier ressort, c'est-à-dire la présence d'une autorité monétaire à même de de soutien aux Etats en cas de panique. Aux Etats-Unis, c'est la Réserve fédérale (Fed) qui remplit cette fonction. En Europe, la Banque centrale (BCE) a très [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] bien joué ce r?le de préteur en dernier ressort pour les établissements financiers pendant la crise, mais elle s'y est largement refusée pour les Etats.
Une telle "purge" est-elle justifiée ?
On essaie, aujourd'hui, de le Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour ce r?le, mais il n'en a pas - encore - la capacité, et cette approche devra inévitablement être complétée par une nouvelle pour la gouvernance économique dans la zone euro.
Mais les marchés ont fait pression pour la mise en place de politiques d'austérité. Ils ont mis les gouvernements dans des situations ingérables. Soit ils adoptaient des politiques de rigueur et les investisseurs se [url=http://www.2000gtr.com/bbs_cgi/joyful_1/joyful.cgi]hollister pas cher Démantèlem[/url] plaignaient de l'absence de croissance [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] ; soit ils soutenaient l'économie et c'est l'augmentation des déficits qui était sanctionnée.
Le problème n'est-il pas plut?t lié à l'économie américaine ?
H. S. : Les marchés s'inquiètent de la situation de l'économie mondiale, certes. Mais étant donné la mauvaise organisation de la zone euro, cela a des conséquences tout à fait tragiques sur l'. [url=http://www.ebay.com/itm/aw-cgi-/160623306404?clk_rvr_id=401952862072]jordan pas cher Nicolas Sarko[/url] Les défaillances de la zone euro sont portées au grand jour par la vigilance excessive des marchés. C'est ce qui crée le drame aujourd'hui. Dans un monde où les marchés financiers ont une telle importance et sont en permanence à l'aff?t, on ne peut pas se d' [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] un système mal organisé.
Quant au moyen de la panique, il n'y a, à mon avis, que des solutions extrêmes. Soit on laisse les monnaies les unes par rapport aux autres - autrement dit, on accepte un éclatement de la zone euro. Soit on refuse de les marchés spéculer sur les différences entre les dettes des pays, on supprime alors les dettes nationales pour les en créant des "euro-obligations".
S. V. : [url=http://www.successbj.com/viewthread.php?tid=20497&extra=]giuseppe zanotti pas cher La campagne Leclerc sur les médicaments était légal[/url] On n'en a sans doute pas fini avec la baisse des marchés. Il faut encore que les économistes achèvent d' leurs prévisions de croissance à la baisse. Pour les Etats-Unis, on est parti d'un pronostic de hausse de 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012. Si on arrive à 1 %, on sera chanceux... Quant à l'Europe, si l'on tente de une solution qui ne vise que l'Italie ou l'Espagne, on n'aura rien réglé. Il faut plus loin. Je pense, j'espère, qu'on se rapproche d'une solution.
ont poursuivi, vendredi 5 ao?t, une glissade provoquée par la crainte de la faillite d'un Etat de la zone euro et d'une rechute de l'économie mondiale. La panique des investisseurs semble devenue incontr?lable. Est-elle exagérée ? Henri Sterdyniak, économiste à l'Observatoire fran?ais des conjonctures économiques (OFCE), et Shahin Vallée, membre invité du Bruegel et économiste à BNP Paribas, divergent sur le r?le des marchés.
S. V. : Chacun se renvoie la balle. Les [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] Américains disent : "Le problème, ce n'est pas nous mais la zone euro", tandis qu'en Europe on met en avant la faiblesse de la croissance américaine et mondiale pour la crise [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] du surendettement des Etats. La réalité est double, les deux phénomènes se conjuguent et il est délicat de les décorréler. Sans croissance, on perd un outil naturel pour les dettes, mais la zone euro est aussi confrontée à un problème politique profond.
Finalement, ce sont les investisseurs qui ont provoqué la crise de la dette dans la zone euro en augmentant de manière abusive les taux d'intérêt des emprunts souverains de pays périphériques (, , ...). Les marchés sont pris dans une panique moutonnière et empêchent l'économie de .
H. S. : Au bout [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] d'un moment, certains opérateurs estimeront que les marchés ont tellement chuté qu'ils ne peuvent que . Logiquement, il devrait y un mouvement de balancier dans les jours à .
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Henri Sterdyniak : Les marchés sont entra?nés dans un mouvement "auto-validant", à mon avis totalement injustifié. Il était normal, après la récession, que les déficits publics augmentent. Cela n'avait pas provoqué de hausse de l'inflation et la bonne stratégie était d' le retour de la croissance pour les résorber.
Shahin Vallée : Oui, cette réaction est justifiée en partie. Nous [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] sommes dans une zone monétaire imparfaite, les investisseurs testent la volonté de cette union. Or, ils restent face à des doutes.
La chute des marchés peut-elle se ? Comment l' ?