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Insensiblement, pourtant, [url=http://www.agentparadise.com]woolrich outlet[/url] une gravité s'est installée. Il a encore ses engouements enfantins pour une chanson "sixties" que quelqu'un lui a fredonnée, guette toujours dans les yeux des journalistes qui le suivent une trace d'approbation pour le discours qu'il vient de .
CALME ET CONCENTR? ; DUR ET INJUSTE.
Un fil qui tra?ne, un dossier mal ficelé, un argumentaire qui ne lui convient pas, et voilà le candidat qui redevient agressif. Dur. Injuste, souvent.
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Le chercheur, sans se démonter : "Je pense à vos déclarations dans ."
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- Alors, je vais vous écouter totalement. ?a évitera que [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] je vous réponde sur des extraits."
"NI PEUR NI EXCITATION ; Z?RO PLAISIR".
Quelques jours plus tard, à Ch?teauneuf-du- (Vaucluse), lors d'un débat qui s'éternise avec les viticulteurs, n'en pouvant plus, il explose : "Je devrais le gentil, l'aimable, mais chacun veut son truc !" Il donne des cours de : "Vous m'auriez dit "on a quatre problèmes", vous auriez désigné une personne pour me , ?'aurait été plus efficace !"
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De fait, seuls ont [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] survécu les professionnels. Ceux qui exécutent ses directives sans le . Ceux qui le servent sans lui en retour leurs propres affects. Franck Tapiro, jeune publicitaire, a été évincé du staff : "Un type intelligent et imaginatif, raconte M. Sarkozy, mais un blablateur. Au moindre sondage qui baisse, c'est la panique. Fran?ois de la Brosse, qui l'a remplacé, c'est un calme, il ne diffuse pas de stress. Et pourquoi ai-je pris José Frèches plut?t que Lo?c Lemeur pour le site Internet ? Parce qu'il est enthousiaste et fait campagne comme s'il faisait son premier scout !"
Les femmes ont droit à plus d'égard et d'humour. Lors d'une rencontre avec les employés d'un d'appels à Lille, le portable d'une jeune fille sonne. Nicolas se fait alors tout : "S'il rappelle, dites-lui que vous êtes partie avec moi."
"SI TU VOIS RIEN, ?COUTE !"
A cette époque, ses amis se souviennent que, marchant sur une plage de La Baule (Loire-Atlantique), il n'avait prêté qu'une oreille aux militants UMP qui l'acclamaient sur son passage : "Il y a quelques années encore je serais venu les , mais maintenant, je n'ai plus besoin de ?a." Aujourd'hui, il répète souvent : "Je ne ressens ni peur ni excitation. Plaisir zéro."
Dans ces conversations improvisées, le est souvent tendu au départ. Mais, à la fin, généralement, le candidat se fait tout miel, s?r d' le dernier mot : "Allez, l'ami de la CGT, ne me caricaturez jamais. Moi je ne vous caricaturerai jamais. ?a s'appelle le respect."
Mais il punit aussi. Pierre Méhaignerie a quasi disparu du casting gouvernemental le jour où il a mis en doute la possibilité de réduire les prélèvements obligatoires de 4 points en cinq ans. Brice Hortefeux, ami de trente ans, a été cloué au pilori pour grillé, trop t?t et [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] dans la mauvaise direction, la cartouche de la proportionnelle aux législatives. "Il explose les uns et les autres", reconna?t Fran?ois Fillon.
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habituel. Il en parle d'ailleurs déjà comme d'une étape très organisée dans un agenda. Mais il le promet : s'il gagne, il s'accordera ce moment pour en lui-même. Trois jours : "Le temps qu'il me faudra pour la fonction."
Nicolas Sarkozy a laissé son épouse, Cécilia, en partie ses équipes. auprès de lui ses fidèles, Fran?ois de la Brosse, José [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] Frèches, et une guerre sourde aux "copains" de toujours, Pierre Charon, Brice Hortefeux, Frédéric Lefèbvre. Il sait que des murmures sur les états d'?me de sa femme circulent ; il refuse d'en un mot.
Rester soi-même ; un autre : c'est à cela que le candidat de l' s'attelle depuis six mois. Samedi 21 avril, lorsque dans son bureau il a retrouvé son "parolier" Henri Guaino, le publicitaire Jean-Michel Goudard, son directeur de campagne Claude Guéant et l'écrivain Georges-Marc Benamou, qui l'accompagne souvent, il avait déjà en tête tout ce qu'il allait le soir du premier tour.
Au fond, au fur et à mesure que l'échéance approche, il s'exaspère le plus souvent sur des détails. "Comme s'il avait besoin de la tension qui est en lui", remarquent ses collaborateurs. Eux ont fini par le gros dos devant ses colères. Mais il se montre inébranlable sur sa stratégie. "A la fois sensible et indestructible", glisse .
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Discourant dans une usine à Metz, un ouvrier l'interrompt : "On ne voit rien." M. Sarkozy, du tac au tac : "Si tu vois rien, écoute !"
- Des extraits.
Exigeant avec les autres comme avec lui-même, il subsiste pourtant comme un manque. Il peut bien se en pensant qu'avec 31 % des voix la démonstration est faite que "les Fran?ais ne (le) détestent pas autant que la gauche le pensait".
Le candidat n'a écouté [url=http://www.milky.ne.jp/~layx/cgi-bin/clip0.cgi]hollister france Flight Ticke[/url] personne, a suivi son instinct et ce qu'il croit être sa connaissance des hommes. "C'est une sorte de Mitterrand [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] de droite, sourit , devenu son ami. Il y a de l'ancien président dans sa fa?on d'élaborer seul sa stratégie, de sélectionner les conseils qu'on lui donne et de ma?triser ses entourages."
Dans ses visites en province, il ne cherche pas plus à sa personnalité. "Je vais à la rencontre des Fran?ais tel que je suis, affirme-t-il. Je ne vais pas me . Pas me ." En Provence, un chercheur du Cancerop?le de Toulouse l'interpelle : "Votre conception déterministe de la vie réduit l'intérêt [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] de la recherche."
M. Sarkozy avait une vision ludique et vorace de la politique. Il a perdu une partie de [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] sa joie devant ses agréments. "Le tempérament s'est formé depuis trente ans, le sillon s'est creusé depuis quinze ans, et la mue [url=http://rzazy.com/forum.php?mod=viewthread&tid=2216958]peuterey outlet Japan, Mount Fuji[/url] s'est opérée en septembre 2005", explique le publicitaire , qui le conna?t depuis vingt ans.
Il se montre incapable d'être seul dans les avions qui l'emmènent en province et tout aussi incapable de d'autre chose que de lui, de sa campagne, des sondages qui le portent en tête, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] d'un débat qu'il pense dominé, d'un opposant qu'il croit mouché.
Ces derniers temps, il est devenu le cauchemar des reporters radio. Sa voix est descendue d'une octave. Dans les entretiens pris à la volée, en marge de ses dé en province, Nicolas Sarkozy ne parle plus : il murmure. Sa voix de stentor, il ne la réserve plus qu'à ses meetings, ses harangues. Aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rh?ne), ville à laquelle il a consacré, le 21 avril, sa dernière apparition de candidat d'avant-premier tour, il avait délivré ses dernières confidences d'un ton morne et fourbu : "Je suis calme, calme, très concentré." Puis il a redit encore, comme pour s'en : "Je suis calme."
Mais on l'entend de plus en plus sur "le qu'était (sa) candidature pour la droite", sur " l'ascèse" qu'exige une campagne. Avec l'économiste Nicolas Baverez, avec Henri Guaino ou Georges-Marc Benamou, il évoque de plus en plus souvent les présidents du passé. Mitterrand, bien s?r, mais aussi de Gaulle et Georges Pompidou, qui mourut à l'Elysée sans sa maladie aux Fran?ais.
A-t-il changé vraiment ? "J'ai eu plusieurs phases à pendant cette campagne, confie-t-il. Au début, certains voulaient que je prenne un coach pour [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/2pcs-Neon-LED-Bike-Car-Tyre-Tire-Green-Valve-Caps-Light-/320518985750]woolrich outlet Tips On Getti[/url] aux femmes. Mais un coach, cela sert à se soi-même. Puis on m'a demandé de . J'en avais mal aux zygomatiques."
Pourtant, beaucoup de petits signes prouvent le [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] contraire. Ses tics sont redevenus visibles, même lors de ses interventions télévisées. Les "petites mains" qui s'activent pour sa campagne ont toutes eu droit, à un moment ou à un autre, à ses "soufflantes".
Le de P?ques, il est parti seul chez son frère Fran?ois. Elle a passé une semaine aux Etats-Unis, avec ses enfants. Mais rares sont ceux, désormais, qui ont accès à son intimité.
Un ami, un jour, lui a glissé : "Joséphine disait de Napoléon : "Il humilie trop et ne punit pas assez"." humilie beaucoup. Et ce, malgré les tentatives de ravaudage de son directeur de campagne, Claude Guéant, que nombre de conseillers sarkozystes ont fini par "la " - parce qu'il s'efforce de rétablir une certaine neutralité dans les rapports au sein d'une équipe sur des charbons ardents.
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Tout est là. Volonté de s'élever, rapidité dans l'exécution. Tout de même, ce retour sur soi annoncé chez un homme qui a toujours affirmé ne pas l'introspection étonne. Il explique tranquillement : "Les Fran?ais veulent que je mérite cette élection. Si je gagne, je ne veux pas vers cette épreuve comme un benêt ou un plouc !"
M. Sarkozy : "Vous l'avez lu ?
M. Sarkozy, sur ses ergots : "Pardon ?"
Un jour qu'une femme se jetait sur lui pour lui combien elle le trouvait "exceptionnel", il s'est tourné vers ceux qui l'accompagnaient pour leur : [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] "Vous ne m'avez jamais dit ?a, vous..."
Mais, comme la plupart des hommes politiques, il cherche les marques d'une affection jamais assez grande à ses yeux.
"Personne n'a pu écrire que j'avais une garde de fer, affirme-t-il désormais. Je n'appartiens à personne. Si mes amis "historiques" ne me comprennent pas, c'est qu'ils ne sont ni mes amis ni historiques."
CEUX QUI EX?CUTENT SANS .