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"Hervé Guibert photographe", Maison européenne de la photographie. 5-7, rue de Fourcy, Paris 4e. 01-44-78-75-00. Jusqu'au 10 avril. Entrée : 7 euros. Mep-fr.org.

"Isabelle" c'est Isabelle Adjani, l'actrice aux yeux purs et à la peau diaphane. Double féminin d'Hervé Guibert, elle a cette [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] beauté irréelle des statues ou [url=http://bowling.s52.xrea.com/i/epad/epad.cgi?res=11840]hollister outlet sale Sin Cit[/url] des personnages de conte. Le Père et La Mère désignent bien les géniteurs de Guibert, et pourtant on ne reconna?t pas, dans l'image sophistiquée de ces deux individus, les névrosés dont il a dressé le portrait cruel dans [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] Mes Parents.
Chez tout autre photographe, une telle personnification serait horripilante. Mais chez Guibert, le procédé para?t presque naturel, tant la vie et l'oeuvre ont toujours eu partie liée. Tant le "moi" fut sa matière première, son terrain d'expérimentation. les [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] images [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] de Guibert, c'est comme ses ou son film, La Pudeur ou l'Impudeur, projeté dans l'exposition - il y conte la déchéance liée à la maladie.
, sa veuve. On dirait que pour cette première d'ampleur - deux cents images qui occupent tout un étage -, les commissaires Agathe Gaillard et Christine Guibert ont autant tenu à des photos qu'à leur auteur au destin d'étoile filante. Ecrivain, photographe, critique photo au Monde à juste 22 ans, Hervé Guibert est mort du il y a vingt ans, à 36 ans.
On se retrouve plongé, de gré ou de force, dans un récit qui prend les traits trompeurs d'un journal intime. "Ne photographie que tes extrêmes familiers, tes parents, tes frères et tes soeurs, ton amoureuse. L'antécédent affectif emportera la photo", disait Hervé Guibert dans L'Image fant?me, son beau recueil de textes sur la photographie (1981).
Forcément, parmi ces photos en noir et blanc, baignées de lumières délicates, les autoportraits abondent. Mais Hervé Guibert s'y dérobe plus qu'il ne s'y livre : le regard grave se détourne, la silhouette est souvent floue. Ombre ou fant?me, il a les yeux déjà fixés sur l'au-delà.
Ce sont ses autres images qui parlent davantage de lui. De l'écrivain tel qu'il se voit, avec une table de travail, une machine à écrire, une bibliothèque. Et du rêveur romantique qu'il est : livres ouverts, billes translucides, fleurs, poupées composent un univers mélancolique, où les objets sont chargés de symboles souvent morbides. D'un drap trop blanc, d'une moustiquaire, Guibert se pla?t à [url=http://www.jinanpet.com/read.php?tid=15031&ds=1]boots ugg pas cher Things To Look Out For When Choosing A Business Opportunity[/url] un linceul aux accents prémonitoires.
Des pages de sa belle écriture manuscrite, sans ratures, accompagnent le visiteur de salle en salle. Un portrait grandeur nature ouvre et ferme l'exposition. Cette image de jeunesse en couleurs a été prise par son ami le photographe Bernard Faucon. [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] L'écrivain y appara?t tel qu'en son mythe : éternel éphèbe au visage casqué de boucles blondes, à la beauté quasi surnaturelle.
Chez Guibert, les oeuvres les plus réussies sont celles qui fr?lent la [url=http://www.otsu.ed.jp/ktt-e/bbs/bbs.cgi/_shortterm]jordan pas cher Purchase Only[/url] fiction et plongent dans le [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister france[/url] fantastique. Comme dans la série Suzanne et Louise, [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] où le photographe [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbourparis.php]barbour[/url] a fait ses tantes, deux vieilles filles sans éclat, dans des mises en scène ambigu?s. Pour les beaux yeux de son neveu, et sous ceux du spectateur, l'ancienne carmélite accepte de dénouer sensuellement ses cheveux, d' une [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister[/url] muselière. Alors que tout dans les corps et les attitudes de ces femmes dit la mort qui les guette, les deux vieilles dames se livrent une dernière fois, sans tout à fait y , au jeu trouble de la séduction.
Bizarrement, les images de Guibert sont moins percutantes, moins dérangeantes que ses mots. Rêveuses, sentimentales, elles n'exposent pas cr?ment sa maladie, prennent des pincettes pour évoquer le désir masculin. Comme si pour la photographie, cette pratique "englobeuse et oublieuse", Hervé [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] Guibert avait choisi de derrière lui l'image d'un innocent, intouché par le temps.
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De la même fa?on qu'il collectionnait des listes de mots, Guibert semblait au jour le jour, avec son appareil, ses impressions fugaces : un rayon de soleil qui tombe sur un livre, un regard saisi parmi la foule. Mais dans cette autobiographie photographique, tout est vrai et tout est faux. [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url]

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M. Rouaix dit, malgré tout, "comprendre que les salariés soient inquiets". "Nous n'avons pas pu leur présenter notre projet. Nous sommes toujours dans l'attente d'une entrevue avec le comité d'entreprise (CE) et ce n'est pas faute de l' proposée".
Manifestation prévue devant le siège de Thales à Neuilly (Hauts-de-Seine), vendredi 20 janvier à l'occasion d'un comité de groupe. Menace de blocage de sites, quelques jours plus tard, à Vélizy (Yvelines) et Toulouse (Haute-Garonne)... Le ton monte chez Bus (Business [link widoczny dla zalogowanych] & Solutions), l'une des divisions de Thales , filiale informatique du groupe fran?ais d'électronique et de .
Au coeur de la polémique : le projet de cession de cette branche, employant 600 personnes et regroupant l'exploitation du système d'information de Thales et des activités de services informatiques auprès de banques ou de groupes industriels. L'activité serait cédée à GFI, une société de service [link widoczny dla zalogowanych] informatique, de 6 000 salariés.
"BUS n'a pas la taille suffisante pour se développer seul et ne fait pas partie du coeur d'activité de Thales, explique-t-il. Nous l'adossons [link widoczny dla zalogowanych] à un groupe ayant le même métier qui s'est engagé à l'emploi et à ce que les salariés restent sur les mêmes bassins géographiques. Un tel engagement de la part d'un repreneur est rare."
Depuis quatre mois, les salariés multiplient les initiatives pour les pouvoirs publics, l'Etat étant le premier [link widoczny dla zalogowanych] actionnaire de Thales (27 % du capital). Ils craignent que cette cession se traduise par des licenciements, tant les modèles de fonctionnement des deux sociétés sont opposés.
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L'intersyndicale dénonce un projet con?u dans la [link widoczny dla zalogowanych] précipitation avec un seul candidat, qui avait déjà [link widoczny dla zalogowanych] fait une tentative de rachat [link widoczny dla zalogowanych] en 2002 et qui ne fait pas partie des s avec lesquelles travaille le groupe.
"La carrière classique est de débuter dans une société de services, d' des missions chez un client, puis [link widoczny dla zalogowanych] de se par le donneur d'ordres, explique un salarié, là on nous impose le chemin inverse et c'est ressenti comme [link widoczny dla zalogowanych] une régression dans notre parcours professionnel."
En interne, ces incertitudes [link widoczny dla zalogowanych] pèsent sur le moral des salariés tant et si bien que les médecins du travail de [link widoczny dla zalogowanych] Vélizy et de Toulouse ont [link widoczny dla zalogowanych] alerté la direction sur le mal être et le désarroi ambiant. "Je ne sous-estime pas l'inquiétude, mais nous avons pris toutes les garanties auprès de GFI", affirme , le directeur général délégué de , qui a repris ce dossier dès sa nomination, en janvier.
D?SARROI
"Nous pour une entreprise chargée de et de à bas co?t à la place d'une autre est vexant", s'insurge le PDG de GFI, Vincent Rouaix. " Comme nous reprenons l'activité de maintenance de Thales et voulons développer un partenariat avec ce groupe, qui deviendra notre troisième client, nous entendons toutes les compétences. l'inverse serait un non-sens", ajoute-t-il.
Une rencontre avait été prévue lundi 16 janvier. Elle n'a pas eu lieu, le CE ne s'étant finalement pas tenu.
Ce sentiment est d'autant plus exacerbé chez BUS, que, dans cette activité composée à 90 % de cadres et d'ingénieurs, près de la moitié (48 %) de l'effectif a plus de 45 ans et quinze à vingt ans d'ancienneté.
La garantie donnée par Thales de , pendant quatre ans, l'entretien de son parc informatique à la nouvelle structure ne rassure pas. Pour les syndicats, il s'agit de [link widoczny dla zalogowanych] la durée normale d'un contrat et cela ne pérennise en rien l'. De plus, le risque existe, selon eux, d'un transfert [link widoczny dla zalogowanych] vers une société extérieure de données relevant [link widoczny dla zalogowanych] du confidentiel défense.