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Ils reprochent surtout aux militaires d'exagérer délibérément l'importance de la menace étrangère, pour plus d'argent du Congrès et pour leurs propres [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] projets de campagne offensive contre des cibles civiles - selon une tactique déjà mise en oeuvre en 2003, avec la menace fictive des fameuses armes de destruction massive irakiennes.
En outre, les militaires affirment que le danger a changé de nature. Les pirates ne sont plus seulement des jeunes vandales, des escrocs ou des groupuscules extrémistes : on voit appara?tre des équipes permanentes, financées et équipées par des Etats puissants, adversaires potentiels de l'Occident, comme la et la .
Priorité à la cybercriminalité. Les cybercolombes ont aussi des alliés au sein du gouvernement Obama. En mars, , spécial de la Maison Blanche en matière de cybersécurité, a tenté de les choses au point : "Il n'y a pas de cyberguerre. C'est une très mauvaise métaphore et un très mauvais concept." Il estime que les Etats-Unis doivent surtout se défendre contre la cybercriminalité et le , sans pour autant l'ensemble de l'Internet [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] sous surveillance.
Des experts en sécurité, comme , fondateur de la société BT Group, et , président de l'EPIC, association de défense des libertés sur le Net, récusent le scénario catastrophe imaginé par M. Clarke. Ils se demandent par exemple comment on pourrait dérailler un train aux Etats-Unis depuis un cybercafé chinois. Selon eux, le sabotage de scadas, non reliés à Internet, n'est possible qu'avec des complicités internes ou des agents opérant sur le terrain. Pour contre ce type de menace, on ne voit pas à quoi [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] servirait une unité de cyberattaque. Ils affirment également que, contrairement aux affirmations de certains militaires, les ordinateurs du Pentagone ne sont pas soumis nuit et jour à des rafales d'attaques de superhackers.
Militarisation de l'Internet. D'autres responsables américains envisagent carrément une militarisation de l'Internet. Dans un article intitulé "Les Etats-Unis sont déjà engagés dans une cyberguerre et ils sont en train de la perdre", publié en février, l'amiral , ancien directeur de la NSA ( de renseignements militaires), préconise de "réorganiser l'infrastructure de l'Internet pour l'identification d'une attaque, sa localisation, son analyse et l'évaluation de son impact". Il souhaite aussi un changement des lois sur la protection des données personnelles, afin que les entreprises privées puissent leurs informations avec l'.
, les nationalistes conservateurs et les libéraux pacifistes) s'est étendu à un nouveau terrain : le cyberespace, [url=http://tsuruo.jp/cgi-def/admin/C-002/after/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]louboutin Pourquoi jai annulé[/url] terme vague englobant tous les réseaux informatiques, civils et militaires. Avec insistance, des responsables militaires expliquent que les Etats-Unis [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] sont à la merci d'un "Pearl Harbor numérique" : une attaque surprise menée par des équipes de hackers, qui paralyserait l'ensemble des réseaux du pays. Selon eux, les Etats-Unis sont particulièrement vulnérables, car l'économie et les infrastructures essentielles du pays dépendent complètement des systèmes informatiques - ce qui n'est pas encore le cas des pays moins avancés. Or ces réseaux vitaux sont mal protégés, car ils appartiennent souvent à des privées, dénuées de toute vision stratégique.
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Les cyberfaucons et le "cinquième thé?tre d'opération". L'un des cyberfaucons les plus en vue, , fut du président Clinton en matière de terrorisme, puis du président Bush pour le cyberterrorisme. Aujourd'hui à la retraite, il écrit des essais et des romans. Dans un ouvrage intitulé Cyberwar, publié en mars (Ecco), il explique qu'une attaque bien préparée ne se limiterait pas à un blocage [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] [url=http://kohmi-kids.jp/cgi-bin/bbs/bbs/http:]peuterey outlet Coach minceur[/url] de l'Internet. Sautant de réseau en réseau, des pirates [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] pourraient les "scadas" (réseaux d'ordinateurs chargés du contr?le des installations industrielles) [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] et des dég?ts gigantesques : déraillements de trains, explosions d'usines chimiques, incendies de raffineries et de centrales électriques, collisions d'avions en plein vol, chutes de satellites... "Tout cela pourrait se en quinze minutes, affirme M. Clarke, sans qu'aucun terroriste ni qu'aucun soldat ne pose le pied sur le sol américain." Affaiblis et désorganisés, les Etats-Unis ne seraient plus en mesure de résister à la seconde phase [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] de l'agression : une véritable invasion, avec des armes conventionnelles.
Conclusion : le cyberespace est devenu le "cinquième thé?tre d'opération", après la terre, la mer, l'air et l'espace. Or, là comme ailleurs, la meilleure , c'est l'attaque. Les Etats-Unis ne doivent pas se de se protéger de fa?on statique en construisant une ligne Maginot numérique - l'arsenal classique à base de pare-feu et d'antivirus. Ils doivent se d'unités offensives, composées d'experts en et de jeunes recrues appelées à des "hackers d'Etat". Elles devront aussi le juridique de des frappes préventives, y compris contre les cibles civiles.
Les cybercolombes dénoncent une campagne fictive. Face à cette offensive, les cybercolombes ont lancé leur propre campagne médiatique. [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] Dans ce domaine, [url=http://www.zzjfr.com/forum.php?mod=viewthread&tid=27953]moncler outlet Le casual game se porte bien en ligne[/url] ils sont largement aussi crédibles que les chefs militaires, car ce sont souvent des informaticiens célèbres et des professionnels de la , qui ont une connaissance intime de l'Internet et des outils de cybersécurité.
Ils rappellent que, depuis quinze ans, le Pentagone a déjà essayé trois fois de Internet en un réseau surveillé et centralisé placé sous sa tutelle et que ces tentatives ont échoué de justesse, au Congrès ou devant les tribunaux.
Cette [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] nouvelle doctrine est désormais quasi officielle : elle a été reprise par , le secrétaire adjoint à la défense, dans une série d'articles. M. Lynn insiste sur la nécessité de dépasser la mentalité de "forteresse assiégée" et de se "de la capacité [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] de et d' les intrus qui ont réussi à les premières lignes de défense". Dans un discours prononcé à Bruxelles le 15 septembre, il exhorte les Européens à se au système de cybersécurité américain pour créer un dispositif transatlantique.
Ils dénoncent aussi les campagnes médiatiques des s de , qui cherchent à l'opinion et les élus avec des affaires de piratage plus ou moins imaginaires dans le but de plus de systèmes de protection. Depuis qu'il a quitté l'ée, l'amiral McDonnell travaille pour la société de conseil Hamilton, qui a gagné en 2009 [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] des centaines de millions de dollars en vendant des services informatiques à l'administration.