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Des sculptures, en bronze à l'extérieur, en cire noire [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] à l'intérieur, évoquent un monde magique, mystérieux, funéraire, mythologique. A l'entrée, autour d'un lac noir comme le Styx (évocation infernale qui reviendra souvent), des oiseaux tout aussi noirs contemplent ce qui ne peut être que les os d'un thorax humain dont ils se sont?repus (Le Festin -Lac I), évocation sombre d'une perte, d'une disparition tragique et sans sépulture. On se retrouve d'emblée dans [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] un univers sombre, oppressant [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] et dramatique.
Trop rares sont les expositions de : il faut aller, d'ici au 14 février, à Nemours, dans ce lieu improbable qu'est le , cubes de béton brut à l'orée de la forêt, pour y voir un bel ensemble de pièces de Marcheschi, inspiré par les lieux et par d'Ovide, qui ont donné son titre à l'exposition*.
Photos de Stefan Meyer, provenant du site de Jean-Paul Marcheschi. Jean-Paul Marcheschi étant représenté par l'ADAGP, les photos de ses oeuvres ont été retirées au bout d'un mois.
Plusieurs des pièces présentées ici sont clairement en résonance avec le domaine du Musée, où sont [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] présentées de [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] nombreuses trouvailles préhistoriques faites en ?le de France. Au bout de cette barque monoxyle de 14 mètres (carolingienne et non [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] préhistorique, d'ailleurs, trouvée à Noyen) se dresse le Nocher, celui qui nous fera franchir le Styx pourvu qu'une obole ait été posée entre les dents [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de notre cadavre pour le payer : est-ce une sculpture de Marcheschi ou est-ce une statue préhistorique, hésite-t-on un instant, tant ces mythes sont pérennes.
Plus loin, au détour d'un sentier, s'élance le grand Horus de tous les mythes, dressé sur ses mollets?gonflés, les ailes en arrière, le sexe dressé vers le ciel, prêt à conquérir le monde de force, faisant fuir les hommes d'épouvante devant lui.
Se réfugier à l'intérieur du musée pour échapper à ces démons de bronze vous conduit face aux grandes compositions de Marcheschi, qu'il faut d'abord décrire en deux mots :?scripteur compulsif, l'artiste couvre chaque jour d'une écriture quasi automatique, aux limites de la conscience, des milliers de feuilles de classeur A4. Certaines sont conservées dans ses ; d'autres sont recouvertes de cire puis redessinées à la suie pour composer d'immenses dessins pleins de fulgurances [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] et de br?lures, recouvrant des murs entiers, parfois rétro-éclairés, parfois laissés dans une [url=http://www.wnsmjg.cn/E_GuestBook.asp]hollister[/url] semi-pénombre (ci-dessus Le Grand Lac). Cette création?palimpseste génère ainsi?de nouvelles images à partir des textes et des dessins originaux, désormais?à peine visibles sous la cire et?la suie. La composition en assemblage, en montage?va de la feuille au mur, du particulier au général,?du rebut à l'oeuvre. On peut les regarder de loin, s'imprégner de la composition [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] d'ensemble, puis s'en approcher et tenter de déchiffrer les motifs originaux. Le travail de Marcheschi ne cesse de nous poser la question de notre position en tant que spectateur, de notre distance, de notre engagement, de [url=http://www.otsu.ed.jp/ktt-e/bbs/bbs.cgi/bbs.cgi%20,Alex.Allright371@@bigstring.com,nzuesmjybuul%3C]hollister france Festival de [/url] notre adhésion aux mythes antiques ici présentés. Tout ici parle de mort et de résurrection, de croyances aussi éternelles que l'homme, de magie et d'enfer, de feu et [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] de cendres, de noirceur [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] immémoriale. Le Styx, le Léthé, Charon, [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] Ouranos, [url=http://m.hkddd.com/guestbook.asp?guestid=]hollister[/url] Horus, tous les passeurs entre deux mondes sont ici convoqués (ci-dessus Le Lac des Oiseaux).
Alors que la majorité des compositions tirent vers le noir, une salle à l'étage, celle des Morsures et des Oracles,?est éblouissante de blancheur. La grande composition au fond, toute de scansions et de vibrations évoque le (Paradis III); s'en détache la Scriptrice, une sculpture décharnée qui évoque pour moi les Christs romans de . A c?té, sur un socle, un cr?ne néolithique trépané : merveille médicale préhistorique. Cette salle est une des plus fortes de l'exposition, c'est ici que le rythme, la respiration de l'oeuvre s'impose le plus au spectateur.
* Une autre exposition de Marcheschi, que je n'ai pas vue est jusqu'au 7 février dans un autre Musée de la Préhistoire, celui de .
A noter le très beau catalogue, avec un texte de l'ineffable Oulipien Jacques Roubaud, aux éditions Lienart.
Voici enfin, sur un mur semi-circulaire Horus auquel nous avions échappé et que nous retrouvons ici dessiné à la suie, immense et toujours triomphant, au sein d'une composition plus large, Ouranos.????