Forum www.switbogowrp.fora.pl Strona Główna www.switbogowrp.fora.pl
Forum PBF/RPG o Swicie Bogow. Wybierz jedna z trzech gildii i walcz!
 
 FAQFAQ   SzukajSzukaj   UżytkownicyUżytkownicy   GrupyGrupy     GalerieGalerie   RejestracjaRejestracja 
 ProfilProfil   Zaloguj się, by sprawdzić wiadomościZaloguj się, by sprawdzić wiadomości   ZalogujZaloguj 

louboutin pas cher Au nom du père

 
Napisz nowy temat   Odpowiedz do tematu    Forum www.switbogowrp.fora.pl Strona Główna -> Gry
Zobacz poprzedni temat :: Zobacz następny temat  
Autor Wiadomość
cleoy8g5s




Dołączył: 10 Sie 2013
Posty: 7931
Przeczytał: 0 tematów

Ostrzeżeń: 0/5
Skąd: England

PostWysłany: Czw 20:42, 31 Paź 2013    Temat postu: louboutin pas cher Au nom du père

A la première génération, les parents ont le choix entre quatre possibilités. A la seconde, le jeu est infiniment plus ouvert. Lorsque Madame Dupont-Durand rencontre Monsieur Dubois-Dupré, ils peuvent soit un nom simple (Dupont ou Dupré), soit l'un des deux noms composés (Dupont-Durand ou Dubois-Dupré), soit un nouveau double nom composé à des leurs (Dupré-Durand ou Dupont-Dubois). Les généalogistes ont fait un petit calcul : les enfants pourront ... 14 combinaisons différentes de noms. Au XXe siècle, la famille avait conquis l'égalité, au début du XXIe siècle, elle s'offre la liberté : les parents peuvent désormais une branche, une lignée ou un nom de l'oubli.
A contrario, les mères qui souhaitent à leur enfant un double nom ont souvent décidé de leur nom "de jeune fille". Un choix qui n'est pas toujours facile à : la loi du 6 fructidor an II a beau que nul ne peut un autre nom que celui qui figure sur son acte de naissance, beaucoup d'administrations s'obstinent encore à leur automatiquement celui de leur époux. La coutume est si forte que rares sont les femmes qui échappent au changement de nom : alors que la plupart des Espagnoles (près de 80 %) conservent leur nom de jeune fille, 91 % des Fran?aises mariées portaient en 1995 celui de leur mari.
FAVORISER UNE BRANCHE
LOGIQUE DU LIGNAGE
Si la tradition patrilinéaire se perpétue, ce n'est sans doute pas simplement par conservatisme : c'est aussi parce que cette coutume séculaire semble changé de sens. Le patronyme ne se contente plus de la puissance paternelle : il compense une asymétrie biologique - la mère accouche, le père donne son nom. "Il y a aujourd'hui beaucoup de femmes soucieuses d'égalité qui revendiquent la transmission du nom du père, explique la sociologue du droit Irène Théry. C'est que l'égalité n'est pas toujours la similitude ! Face à l'asymétrie naturelle femmes-hommes dans la procréation, l'asymétrie culturelle père-mère dans la transmission du nom peut être vécue comme une fa?on d'égaliser les parents."
En France, un pays qui a toujours privilégié le patronyme unique, le double nom est cependant loin d'être entré dans les moeurs. Dans les écoles, les administrations ou les de santé, les parents qui ont transmis leurs deux noms doivent au grain - s'ils cessent d'être vigilants, le second finit [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] par "tomber". "Ce n'est pas le cas dans la péninsule ibérique, où le double nom est la règle, précise Valérie Feschet, anthropologue à l'Institut d'ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (université d'Aix-Marseille). Au et en Espagne, les enfants portent les noms accolés de leurs deux parents. [url=http://www.agentparadise.com]woolrich sito ufficiale[/url] Personne ne trouve ?a difficile ou compliqué : c'est la pratique usuelle."
Parité hommes-femmes, égalité des filiations, liberté de choix : à première vue, les principes de la loi de 2005 avaient tout pour séduire. Ils ne semblent pourtant pas convaincu. Pour de décrypter cette énigme, l'anthropologue Agnès Fine avance une hypothèse : si les couples continuent à privilégier la tradition, c'est sans doute parce que, en France, le nom du père demeure le signe traditionnel de l'unité familiale. "La [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] coutume, et non la loi, veut que les femmes mariées changent de nom après leur mariage. Lorsqu'une épouse prend le nom de son mari et leurs enfants le nom du père, une unité se crée autour du nom de la lignée paternelle. Le patronyme devient le signe de reconnaissance de l'ensemble de la famille." Rien n'empêche, bien s?r, le mari de le nom de sa femme et les enfants de le nom de leur mère, mais nul ne songe jamais à cette possibilité.
CHOISIR ENTRE SON P?RE ET SA M?RE
Que le nom de la mère ne soit guère prisé par les parents n'étonne pas les chercheurs : le matronyme, qui a longtemps été le signe d'un défaut de filiation paternelle, reste souvent associé à cet imaginaire de privation, voire de réprobation. Que le double nom demeure minoritaire les laisse en revanche perplexes : dans un monde qui aspire à l'égalité des sexes, cette pratique aurait pu le symbole d'un nouvel équilibre homme-femme - "une [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] fa?on de que l'enfant est issu des deux lignées", résume , sociologue à l'Institut national d'études démographiques (INED), qui réalise une recherche sur le double nom.
D'autant que la coutume est souvent rassurante : en se soumettant à la loi commune, les parents qui transmettent le nom du père n'ont pas à se sur leur héritage - ils se contentent de s' dans une tradition qui les dépasse. La liberté individuelle a, elle, des contreparties : lorsqu'ils optent pour le double nom, les couples doivent en effet l'ordre dans lequel ils figurent, ce qui n'est pas toujours facile. A la seconde génération, le casse-tête se : lorsque les enfants à double nom deviendront parents, ils [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] ne pourront les tels quels - à moins que leur moitié accepte de au sien. Il leur faudra donc l'un de leurs deux noms, un geste qui sera pas forcément facile, surtout dans ce grand moment de remaniement qu'est la parentalité.
DOUBLE-NOM
L'histoire de la transmission du nom s'inscrit dans cette longue tradition. Jusqu'au Xe siècle, le nom de famille n'existe pas : on se contente d'un prénom parfois associé à un surnom ou à un nom de métier - le "petit Jean" ou "Pierre le forgeron". Il faut le Moyen Age pour que le patronyme devienne fixe et héréditaire. "Il appara?t avec l'Etat moderne, qui a besoin d' et de gérer les populations, précise l'anthropologue Agnès Fine. Pour l'imp?t ou la conscription, il faut les personnes au-delà de leur cercle d'interconnaissance. C'est pour cette raison que le patronyme s'impose en entre le Xe et le XIVe siècle."
En modifiant les règles du jeu, la France, comme les pays qui l'ont précédée dans cette voie, espère une nouvelle conception de l'identité individuelle : le nom de famille, qui a été longtemps le signe intangible de l'inscription dans la lignée paternelle, devient le fruit d'un choix affectif et personnel effectué par les parents. Le jeu des affiliations para?t dès lors [url=http://www.sidegemeinde.com/peutereyoutlet.php]peuterey outlet[/url] plus ouvert : la famille n'est plus un cha?non de générations soumis à la loi commune mais un espace de discussion où les individus peuvent leur liberté. Pour la première fois de l'histoire, le père et la mère ont leur mot à : c'est à eux, et non plus à la société, d' - dans un certain cadre, bien s?r - le nom de famille qu'ils souhaitent à leur enfant.
A la fin du XVIIIe siècle, la Révolution inscrit le patronyme dans le marbre : en 1794, la loi du 6 fructidor an II pose le principe de l'immutabilité du nom. "Aucun citoyen ne pourra de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance", proclame le texte. Les thermidoriens ne plaisantent pas avec les principes : il est interdit d' un surnom à son nom - les contrevenants s'exposent à une peine de six mois d'emprisonnement, les récidivistes à une dégradation civique. Quant aux fonctionnaires publics, ils ne peuvent "désigner les citoyens dans les actes autrement que par le nom de famille".
Si la maternité est évidente - Mater semper certa est ("la mère est toujours certaine"), proclame l'adage -, la [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~riding/aska/aska.cgi/+++++++++++result:+chosen+nickname+%22robvoi68%22;+success;]hollister uk La situation au [/url] paternité l'est bien s?r beaucoup moins. "Il y a une représentation de la maternité bien plus ancienne que la transmission du patronyme, c'est le gros ventre, sourit la psychanalyste Geneviève . En l'absence de , la [url=http://hccweb6.bai.ne.jp/nyanji/cgi-bin/aska.cgi/&start=10&context=search]peuterey outlet Lutilisation [/url] transmission du nom est une manière symbolique de publique la paternité. C'était essentiel hier, ?a l'est encore aujourd'hui, dans un monde où les séparations fragilisent les liens entre [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] le père et l'enfant. La transmission du patronyme est une manière d' durablement l'homme dans la paternité : elle sert de verrouillage et d'ancrage."
Cette sanctuarisation du patronyme héréditaire s'effectue dans un monde marqué par une forte hiérarchie des sexes. "Les règles de transmission du patronyme sont le reflet d'une époque, souligne la commission des lois de l'Assemblée nationale lors des débats sur la loi de 2005. Elles sont fondées sur le modèle de la filiation légitime et de la prééminence [url=http://hccweb6.bai.ne.jp/nyanji/cgi-bin/aska.cgi]barbour sale Déficits déve[/url] du père." Quelques années après la Révolution, le code civil de 1804 consacre en effet la toute-puissance du père et mari. "Il est le chef du gouvernement de la famille, résume le Consulat lors des débats préparatoires. La femme ne peut d'autre domicile que celui du mari. Celui-ci administre tout, il surveille tout, les biens et les moeurs de sa compagne."
Le double nom n'est pas forcément d'un usage facile, mais si la tradition du patronyme s'est maintenue, c'est sans doute aussi parce que cette coutume vieille de huit siècles a [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] peu à peu changé de signification. Elle était jadis l'un des symboles de la famille patriarcale : elle est aujourd'hui devenue un simple signe de paternité. "Beaucoup de parents sont attachés à cet usage, non parce qu'ils pensent que [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] le père doit sa loi à son épouse et ses enfants, mais parce qu'ils ont le sentiment que c'est en donnant son nom que l'on devient père, résume l'anthropologue Valérie Feschet. Aujourd'hui, le patronyme n'est plus le miroir de la prééminence paternelle : il permet tout simplement de qui est le père de l'enfant."
Constantine n'a que 7 mois mais ses parents ont déjà fait l'expérience de cette réticence bien fran?aise : ils ont été obligés d' auprès de la mutuelle pour qu'elle accepte d' leur fille avec son double nom. Beaucoup d'officiers d'état-civil semblent, eux aussi, circonspects. "Ils encouragent souvent les parents à le nom du père, affirme Laurent Toulemon, chercheur à l'INED. Pas par militantisme en faveur du système patrilinéaire mais uniquement par habitude. Le changement est source de désordres, beaucoup préfèrent donc la tradition."
Un à un, les pays européens finissent par obtempérer : l' modifie sa législation en 1976, la en 1982, le en 1983, l' en 1999, la France en 2002. Entrée en vigueur en 2005, la nouvelle loi pose trois principes : liberté de choix pour les parents, non-discrimination selon les filiations - le texte s'applique aussi bien aux enfants nés hors mariage qu'aux couples mariés -, égalité entre les sexes - les parents peuvent le nom du père comme celui de la mère. Trop connoté en raison de son étymologie, le mot de "patronyme" est symboliquement banni de la nouvelle loi au profit du "nom de famille", jugé plus neutre.
Carole Barbier, consultante dans un bureau d'études sur le à Chambéry, n'est pas de celles-là. "Chacun a son identité, explique cette femme de 27 ans. J'ai vécu plus de vingt ans avec mon nom, j'y suis habituée, je ne voulais pas l' sous prétexte que je me mariais. Cela m'aurait fait une impression bizarre. On ne demande pas aux hommes de de nom." ée est né, il y a un an, Carole et son époux ont naturellement opté pour le double nom. "On ne voyait pas pourquoi on lui transmettrait l'un de nos noms plut?t que l'autre. Timothée porte donc les deux. Pour le moment, nous n'avons rencontré aucun problème."
C'est l'Europe qui remet en cause la première cette "forme moderne de loi salique", selon l'expression du député socialiste Gérard Gouzes. En 1978, le comité des ministres du Conseil de l'Europe demande aux gouvernements des pays qui le composent "d' aux deux époux des droits égaux en ce qui concerne l'attribution du nom de famille aux enfants". Un an plus tard, les Nations unies exigent, elles aussi, la disparition de "toute disposition sexiste dans le droit du nom". Face à l'inertie des gouvernements, le Conseil de l'Europe renouvelle sa demande en 1985. "La perpétuation de discrimination entre les hommes et les femmes est inacceptable ", affirme l'Assemblée parlementaire.
Au cours du XXe siècle, cette toute-puissance paternelle symbolisée par la transmission du patronyme finit cependant par s'. Au nom de l'égalité hommes-femmes, les dispositions asymétriques du droit de la famille sont supprimées une à une : les épouses conquièrent, entre autres, la liberté de résidence et le droit de gérer leurs biens. La transmission du nom du [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister[/url] père est la seule inégalité père-mère à à ce grand bouleversement : personne ne songe à sa suppression, y compris parmi les féministes des années 1970. La règle para?t tellement évidente qu'elle ne figure pas dans le code civil - la coutume, puis la jurisprudence suffisent à sa légitimité.
leur choix tant il leur semble évident. "C'est normal, c'est même logique", explique . " C'est équitable, complètement naturel", renchérit sa femme, . Sur son acte de naissance, Constantine, leur fille de 7 mois, porte leurs deux noms accolés. "Le double nom me paraissait légitime, explique Julien, militaire de carrière. Constantine est autant ma fille que celle de ma femme." "Les gens sont souvent un peu étonnés, même au sein de notre génération, sourit Audrey, infirmière. Mon mari porte son nom et j'ai gardé mon nom de jeune fille. Notre fille, elle, a hérité des deux."
Depuis le 1er janvier 2005, les parents peuvent à leur enfant soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit les deux noms accolés dans l'ordre qui leur convient. Au fil des siècles, le sens de cet usage séculaire a changé mais la tradition du patronyme reste encore très vivante : selon l'Insee, près de 83 % des enfants nés en 2012 portent le nom de leur père. Le double nom concerne une minorité de nouveau-nés (à peine 9 %), le matronyme est plus rare encore (7 % des bébés). "La loi d'airain de la transmission paternelle se maintient", constate Agnès Fine, anthropologue à l'Ecole des hautes études en sociales (EHESS).
Cette manière de est une petite révolution : pendant des siècles, la domination de la lignée paternelle a été la règle. "Sous l'Ancien Régime, la logique du lignage l'emportait, et avec lui une dominante patrilinéaire : la femme donnait des enfants au lignage de son mari, explique la sociologue du droit Irène Théry. A du XVIIIe siècle émerge la famille conjugale moderne, mais la hiérarchie des sexes reste très forte : le père est le chef de famille, son nom symbolise le groupe tout entier, c'est ce nom qui est transmis. Aujourd'hui, la est égalitaire, elle ne privilégie aucune lignée."
Beaucoup de psychanalystes redoutent la culpabilité, les angoisses ou les conflits de loyauté qui pourront appara?tre à ce moment-là. "C'est toujours une mauvaise idée de à quelqu'un de entre son père et sa mère, estime la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval. Il [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] peut des pressions, notamment de la part des grands-parents, ou la tentation du règlement de comptes. Cela sèmera s?rement une certaine pagaille dans les esprits." Certains anthropologues semblent, eux aussi, perplexes. "Ces couples vont se des questions qu'ils ne s'étaient peut-être jamais posées, explique Valérie Feschet. Que veulent-ils à leurs enfants ? Quel grand-père, quelle grand-mère souhaitent-ils ? La liberté de choix oblige chacun à réfléchir en profondeur à son histoire et à son identité."
Marion Gauthier, qui a trois enfants, reconna?t sans difficulté s' dans cette tradition patrilinéaire : [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] elle est très sensible au symbole d'unité que représente le nom de son mari. "Pendant dix-huit mois, j'ai porté un nom différent de celui de mon premier enfant, qui était né avant que nous soyons mariés, et cette situation ne me convenait pas, raconte cette professeure de fran?ais, qui habite en Indre-et-Loire. A mes yeux, notre famille est soudée par ce patronyme commun, c'est ce qui nous identifie comme unis, liés. Dans le petit village où nous vivons, ce patronyme évoque tout de suite notre famille et cette idée me pla?t. Ce nom, c'est nous - tous ensemble."
?GALIT? HOMMES-FEMMES
A :


Post został pochwalony 0 razy
Powrót do góry
Zobacz profil autora
Wyświetl posty z ostatnich:   
Napisz nowy temat   Odpowiedz do tematu    Forum www.switbogowrp.fora.pl Strona Główna -> Gry Wszystkie czasy w strefie EET (Europa)
Strona 1 z 1

Skocz do:  

Nie możesz pisać nowych tematów
Nie możesz odpowiadać w tematach
Nie możesz zmieniać swoich postów
Nie możesz usuwać swoich postów
Nie możesz głosować w ankietach


fora.pl - załóż własne forum dyskusyjne za darmo
Powered by phpBB © 2001 phpBB Group

Chronicles phpBB2 theme by Jakob Persson (http://www.eddingschronicles.com). Stone textures by Patty Herford.
Regulamin