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Toutefois, pour nombre [url=http://www.cqbnjw.gov.cn/wMcms_GuestBook.asp]moncler si[/url] d'élus, la guerre contre le ch?mage se gagnera en b?tissant. "Pour l'emploi, il faut l'investissement, analyse Lo?c Hervé. C'est la réalisation d'équipements qui porte la compétitivité du territoire. Les [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] infrastructures dont dispose la ville (crèches, , équipements culturels...), c'est ce que regarde un entrepreneur avant d' sa société."
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Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rh?ne), envoyé spécial
A neuf mois des , la plupart des maires de gauche veulent qu'ils ne paieront pas dans les urnes l'impopularité du gouvernement. "Il y a une dissociation du local et du national, souligne , député PS et maire d'Annonay [url=http://www.webst.cn/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=58951&pid=59864&page=1&extra=page=1#pid59864]tiffany Gazole cher les routiers attendent plus[/url] (Ardèche). Même si ce que l'on ressentait comme de l'inquiétude de nos concitoyens s'est mué aujourd'hui [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] en [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] colère."
"Il existe une totale déconnexion entre la réalité de la vie quotidienne et politiques à Paris", l?che Lucien Stanzione. "'Qu'est-ce qu'ils foutent là-haut ?' Voilà la question [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] que mes concitoyens me posent", poursuit Alain Queffelec, maire PS de Guipavas (Finistère). "Je réponds qu'il faut être patient. Quant à la prochaine campagne [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] municipale, nous n'allons pas le drapeau socialiste très haut !", prévient-il.
Les difficultés de nombre de foyers ont été masquées par "une grande pudeur, témoigne , maire de Leffrinckoucke (Nord). Mais depuis 2008, dos au mur, des gens que l'on ne connaissait pas ont poussé la porte des de la ville pour une aide, un accompagnement." La hausse du nombre de repas distribués par les Restos du c?ur est de 45 % à Joigny.
Le constat est le même sur des territoires aux profils économiques dissemblables. A Marnaz, commune industrielle de Haute-Savoie, le nombre de ch?meurs a doublé en cinq ans, témoigne le maire, Lo?c Hervé (). "De 30 demandes d' par mois il y a cinq ans, je suis passé à 30 par semaine", compte Bernard Moraine, dont la ville de Joigny a été dépouillée de [url=http://itelliq.com/link/359]peuterey outlet En Inde, la Nano, lautomobile la moins chère au monde, se vend très mal[/url] ses administrations.
A Avallon (Yonne), la mairie voit s' les factures d'eau et d'électricité impayées. Une nouvelle frange de la population, qui s'en sortait difficilement mais se débrouillait seule, a basculé. "Ceux qui avaient un morceau de travail, des couples qui encha?naient CDD et intérim et arrivaient à la tête hors de l'eau ont, petit à petit, été emportés", constate , maire socialiste de la ville.
Partout, les élus locaux ont les mêmes capteurs pour la lente dégradation de l'état de la France : "Au début de ce mandat, personne ne venait encore réclamer l' sociale, note Lucien Stanzione, maire PS d'Althen-des-Paluds (Vaucluse). Maintenant, beaucoup n'ont d'autre choix que de la démarche, pour la cantine de leurs enfants ou les activités périscolaires."
Pour répartir la manne municipale plus largement, Gérard Tardy, maire souverainiste de Lorette (Loire), a "démécanisé" le service de propreté des rues de sa ville. "Les machines ont été mises à la retraite et j'ai créé une annuelle de 12 000 heures de balayage accessible à tous. C'est une manière de réinjecter les sur le territoire."
La destruction du tissu industriel est vue comme une fatalité par la population. "Avoir une usine qui ferme sur son territoire, c'était, il y a une ou deux mandatures, un coup à se lors des élections suivantes. C'est aujourd'hui entré dans les m?urs", observe M. Marron.
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Ils sont officiers d'Etat civil, aménageurs d'espace public, officiers de , mais aussi animateurs culturels, médiateurs, urgentistes sociaux... Ils forment une de plus de 36 000 hommes et femmes qui tiennent leur légitimité d'un scrutin direct : ce sont les maires, vers lesquels se tourne une confrontée au ch?mage, à la baisse de ses ressources, au déclassement.
"Nous sommes au front, c'est de nos yeux que nous mesurons la part croissante de la population qui souffre", témoigne , maire divers gauche de Joigny (Yonne), rencontré lors des Assises [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] des petites villes de France, qui ont [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] réuni [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] des centaines d'élus les 30 et 31 mai à [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rh?ne). "C'est à notre porte que les gens viennent quand rien ne va plus, poursuit Maurice Marron, maire PS de Tullins (Isère). Il fut un temps où on allait le curé. Mais il n'y en a plus. Il [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] ne reste plus que nous."
Aménagement des dettes, aide alimentaire, services publics, médiations avec les bailleurs, investissements... Avec leur bo?te à outils, les élus multiplient ou inventent des amortisseurs à la crise. "Il suffit d'une perte d'emploi, d'un décès, pour qu'en six mois des personnes glissent dans la précarité. Nous tentons de détecter ces situations au plus vite, lorsque les bailleurs sociaux signalent des impayés. Nous tentons d'aménager les dettes, de l'eau et l'électricité, et d'éviter les expulsions [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] à des familles, pendant que Cofidis accorde des à la à des foyers surendettés", s'agace Bernard Moraine.
"DOS AU MUR"